Hank The Fucking Writer
Apollon
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Date d'inscription : 17/01/2013
 | | Sujet: Hank - The Fucking Writer Jeu 17 Jan - 1:47 | |
| Hank
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The Fucking Writer
32 ans
Valentine
Apollon
" Page blanche, Fuck "
Drugs & Sex
David Duchovny |
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Séducteur
Gentleman
Généreux
Franc
Excessif
Dépendant |
Once upon a time...* Ouh ma tête … Encore une nuit passée sur cette bonne vieille Terre … *
Comme d'habitude le matin commençait avec cette cruelle envie de clope, et un mal de tête devenu tellement commun qu'il s'était transformé en ami. Je me secouais les cheveux et les traits de mon visage fatigué pour me sortir des limbes de l'excès et du sommeil. Contrairement à d'habitude, je m'étais réveillé le visage collé sur les fesses de … d'une strip-teaseuse. Joli sous-vêtement, normal, elle n'en portait pas. Ma vue, portée directement chez monsieur le minou, me laissa songeur un instant et je m'étais finalement redressé. Je me dégageais des draps crasseux imbibés de l'odeur de l'alcool et du parfum vanillée de mon amour d'hier soir. Carole ! Non ce n'était son nom, fuck.
Je me remémorais des instants passés la nuit dernière, un léger rictus sur mes lèvres. J'étais satisfait de ma soirée, je manquais cruellement d'inspiration, je devais me remettre à écrire et vite. J'avais du boulot. J'aimais fonctionner ainsi, j'aimais profiter de la vie et n'essayais pas d'échapper à mes pêchés, bien au contraire je les assumais. Après une telle nuit, j'aimais me lever, les couilles à l'air, une clope au bec, un verre de ce bon vieux Jack et un morceau de pizza froid de la veille. Le p'tit déj' des vainqueurs. Curieusement, alors que je faisais glisser mes doigts sur les touches de ma machine à écrire posée sur le bureau de ma chambre, je resongeais à une question que m'avait posé … Carrie … Non elle c'était hier ou avant-hier soir. Charlotte ? Oh puis merde, je l'appelais Fesse-du-matin. Ca faisait indien en plus, on ne pouvait pas dire que je fus un jour discriminant dans mon amour des femmes. Bref, Fesse-du-matin m'avait tapé dans l'œil après cette longue journée passée à l'université de Valentine. J'enseignais les joies et le pouvoir que pouvaient avoir les mots sur les hommes et les femmes pour les inspirer. Fesse-du-matin m'avait demandé tant de choses : qui j'étais, si j'étais marié, des enfants, qu'est-ce que je faisais dans la vie ? Putain de merde, elle en avait posé des questions, heureusement elle faisait une fellation comme personne.
Cependant, au fond de moi, ses questions me prirent le cœur et je m'interrogeais sur moi-même. Qui étais-je finalement ? A vrai dire … je ne savais plus vraiment. M'asseyant sur la chaise en face du bureau, je portais mon regard sur cette femme évanouie dans mes draps. Je rapprochais le cendrier de la machine à écrire. J'expirai une longue traînée de fumée et jetais quelques cendres de ma cigarette … Allais-je vraiment l'écrire ? Après tout, ce serait amusant, exécuter ma propre dissection. Qu'est-ce que le Hank ? De quoi était-il foutu ? Retrouvant une bouteille d'eau traînant à mes pieds, je me rafraîchis la gorge et commença enfin à écrire, les touches de la machine résonnant dans la pièce.Je m'appelle Henry James, mais je déteste ce prénom, il me fait penser à mon paternel, j'aime me faire appeler Hank. Quant au nom de famille, on s'en fiche. D'ailleurs tout le monde m'appelle Hank, certains - j'en suis certain - pensent que je m'appelle réellement Hank. Je suis né dans le monde de Valentine, repaire des êtres du plaisir, de l'inspiration et de la créativité. Une origine qui m'était tout à fait destinée, semble t-il. Je suis né Apollon, mais on eut des doutes. Les premières années de ma vie ont été autant magistrales que désastreuses. J'étais un dévoreur de livres dans mon enfance et je n'ai jamais vraiment bossé pour réussir dans mes études, cependant j'ai arrêté d'étudier assez tôt. Je n'ai donc aucune formation universitaire, chose pas très bien vue et apparaissant indispensable dans le monde de Valentine pour apprendre et assurer sa fonction sur Terre. Nymphe, apollon, parfumeur, cupidon, pour moi on avait ça dans le sang ou on ne l'avait pas du tout. Le problème fut que pour un Apollon – que je devais soi-disant incarner – je n'inspirais pas grand monde. Tout du moins au début. Car bien que mes paroles étaient connues pour être crues, franches, sincères, ce furent mes écrits qui inspirèrent la bonne populace et surtout les femmes.
La femme … Un être, une dimension importante dans ma vie. Qu'avais-je de si particulier pour les attirer et avoir autant envie de chacune d'entre-elles ? Une parole mal placée de la part d'un mari misogyne ou une simple paire de nichons qui m'attiraient, et j'intervenais. C'était plus fort que moi, qui y avait-il de plus beau ? Non, pas la paire de nichons, une femme … Bien que … Non je plaisante. Beaucoup de personnes me prennent certainement pour un salaud, et à voir le nombre de jeunes femmes - célibataires, mariés, cougars, naines, unijambistes et j'en passe - que je m'étais épris le temps d'une nuit, je ne peux pas leur en vouloir. J'en suis peut-être un. Mais je pense que je reste malgré tout un romantique. Quand je rencontre une femme, elle ne m'attire pas tant que ça, mais je me retrouve à lui dire à quel point elle est belle, parce que c'est vrai toutes les femmes le sont d'une manière ou d'une autre, il y a toujours quelque chose de particulier en chacune d'entre elles, un sourire, une courbe, un secret. Même Fesse-du-matin avait ce petit quelque chose d'indescriptible et profondément attirant. Elles sont les créatures les plus fascinantes qui existent, l'œuvre de ma vie. Je suis l'apollon des femmes, je suscite leur inspiration et fais mouiller leur petite culotte. Mais ensuite il y a le lendemain, la gueule de bois, et je me rends compte que je n'étais pas autant disponible que j'avais cru l'être le soir d'avant, et me voilà parti ou la voilà partie. Et je suis hanté par une autre route inconnue. Où vas telle me mener ? Car quand une femme accepte de vous embrasser, vous vous devez de l'embrasser, elle vous offre cette joie et cette intimité. Un cadeau précieux. Et qui sait où ce baiser pourrait vous conduire ?
Bref, voilà ma vie, mon histoire. J'écris, je mange, je fume, je bois, je baise et j'inspire de cette façon. Je suis et serai toujours dépendant de toutes ces drogues, esclave de la créativité et de la jouissance, avec comme salaire pour ce travail les lèvres et les courbes des femmes. Et nom de dieu, que j'aime cette putain de vie.
PS : L'effondrement des mondes ? Rien à foutre. We are all mad here....Hank, Hank, Hank. Curieux spécimen que voilà. Dans la catégorie "personnalité complètement dingue et obscène" de Valentine, Hank fait partie du gratin. Apollon dont les dons se sont révélés bien tardivement, Hank est avant tout un écrivain, un grand écrivain. Un génie de l'écriture pour certains. La majorité de son œuvre littéraire se résume sur le sujet des femmes et du sexe. Mais surtout Hank aime parler de choses vraies, de plaisirs simples, avec une puissance époustouflante. Il s'inspire souvent de son vécu pour écrire. Il est une muse qui a besoin de ses propres muses, qui se résume souvent par du sexe, des drogues et des dérapages situationnels qu'il n'arrive pas à se défaire.
Alors qu'il écrivait des romans à l'écriture puissante, Hank a soudain perdu son don après l'effondrement des mondes. Ce n'est pas la seule raison, mais il ne comprend pas pourquoi et il se déteste d'être la victime de la page blanche, lui qui doit justement inspirer les autres. Dernièrement, il traîne sur Terre et à l'université de Valentine où il enseigne en attendant de retrouver sa plume. C'est un excessif, abusant du whisky, des cigarettes, des femmes. Il dévore tout le plaisir qu'un homme peut avoir pour se redonner l'envie d'écrire. Cette solution fonctionne tant bien que mal pour le moment.
Hank est un vrai, il est franc, il est sincère. Il accepte difficilement l'autorité, il apprécie énormément sa liberté tant scripturale que relationnelle. Son côté rebelle et sa grande gueule sont parfois bien vus, parfois non. Certain(e)s le prennent pour un vrai connard, le premier salaud qui puisse exister sur le plan intermondial. Mais Hank n'en reste pas moins un séducteur. Les femmes, quoi qu'elles en disent, craquent sous son charme et sur son courage inconscience à dire clairement la vérité. Vous êtes une femme incroyablement bandante qui traîne avec un homme qui ne vous mérite pas, Hank vous le dira. Il ne le dira pas pour vous mettre dans son lit, mais bien parce qu'il le pense, même si vous finirez dans son lit en fin de compte …
Dans toute la débauche qui parsème sa vie, Hank est – malgré les apparences - un vrai gentleman, romantique et généreux avec les hommes, les femmes, les Valentines, les Easters, les Christmas, les Halloweens … La guerre entre les mondes ? Il s'en fout plus ou moins. Il veut inspirer les gens et leur rendre service, surtout s'il s'agit de rendre jaloux le mari qui vous a trompé l'année dernière avec une mineure à la poitrine refaite. Incompris par la plupart des gens, il peut cependant compter sur des amis fidèles, peu nombreux mais toujours présents pour le tirer dans les situations les plus abradabrandantes dans lesquelles il se fourre.
Un tantinet autodestructeur, parce qu'il ne croit plus aux hommes. Il fut à la fois troublé et heureux lorsque la frontière des mondes s'effondra. Pour lui, les hommes ont perdu toute magie, toute croyance. Leur comportement tiendrait plus une bonne diarrhée intellectuelle qu'autre chose. Hank voit des trucs qui me lui mettent les boules et il évacue en écrivant dessus. Pour lui, les gens deviennent de plus en plus cons. Ils disposent de supers technologies et la plupart utilisent leur ordinateur pour se branler. Internet devait les libérer, apporter plus de démocratie à l'Humanité et résultat ça a planté, Mitt Romney dans la course à l'investiture et on trouve des vidéos pédophiles en libre accès. Les hommes ne se donnent plus la peine d'écrire, les gens se contentent de tenir des blogs, s'envoient des tonnes de sms, plus de ponctuation, plus de grammaire, des "MDR" "RDV" "A+". Si vous voulez l'avis de Hank, ça ressemble plus à de la pseudo communication entre débiles profonds dans un langage primitif. Pour faire simple, le monde des hommes est plus proche de Cro-Magnon que de Shakespeare. Et Hank se sent fautif de toute cette décadence … parce qu'il ne parvient plus à inspirer les gens dont ils avaient la garde créative. Pour lui, les quatre mondes des fêtes ont mérités ce qui leur sont arrivés, car ils n'ont pas su entretenir l'intellect et l'imaginaire des hommes.Code règlement : Validé par Jacky <3[/spoiler] © Never-Utopia
Dernière édition par Hank The Fucking Writer le Dim 20 Jan - 11:53, édité 12 fois | |
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Mad Hatter
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Messages : 32
Date d'inscription : 31/12/2012
| | Sujet: Re: Hank - The Fucking Writer Sam 19 Jan - 22:10 | |
| Personnage aussi délicieux et amusant qu'il est grossier xD (mais c'est ce qui fait son charme), fiche bien écrite, et j'ai bien ri. Tu es donc validé très cher 8D Impatiente de lire celle d'Adrian.
Pis tu pourras venir faire la fête à Halloween xD
Ps: n'oublie pas de remplir les champs sous ton avatar.
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